Tentation Adultérine– Une Infirmière En Beauce 02

TENTATION ADULTÉRINE– Une infirmière en Beauce 02

Ce récit est en partie inspiré de la vie conjugale de GALONA devenu GALONA BIS (auteur de HDS) racontée à VIEULOU au fil de leur correspondance.
Bien entendu le texte a été corrigé et validé par GALONA et les noms, professions et lieux ont été changés.


En 2009, Valérie rencontre un type à la gym, Jean René, chauffeur de bus, un grand type assez maigre, au front dégarni qui accuse largement ses cinquante-sept ans. Comme elle cherchait une ou deux femmes pour ne pas être seule à faire du jogging autour du lac, il s’est proposé. Au début elle est réticente, elle cherche à courir avec une autre femme pour sa sécurité. N’ayant apparemment rien à craindre de lui, Valérie en parle à son mari qui n’y voit aucun inconvénient. D’ailleurs Hervé plaisante un peu sur ce type, elle lui dit : « ça va pas, il est moche puis c'est un plouc ! ».

Deux matins par semaine ils se retrouvent pour courir autour du grand plan d’eau de Le Coudray où une grande piste de jogging fait le tour du lac. Cela a duré un an, elle dit à son époux quand elle court avec lui, Jean René lui présente sa femme. Parfois, elle n'a pas envie d'y aller, elle râle après lui qui l'a encore appelée pour y aller.

Valérie l’invite de temps en temps à prendre un café à leur maison toute proche.


Le couple, formé par Hervé et Valérie s’enfonce depuis plus de quinze ans dans la routine. Pas trop de disputes, mais Hervé n’a plus beaucoup d’attention pour son épouse et surtout, n’est pas avare de critiques, sur son corps, sur ses vêtements ou sur des babioles ménagères. Il est aussi très casanier, s’occupant beaucoup de leur grande maison et du jardin, sortant peu et ne recevant que deux ou trois couples d’amis que très rarement dans l’année. Les premières années ont été bien, correctes sur le plan sexuel bien que classiques avec une lente évolution, Valérie a accepté le sexe oral seulement quatre ans après leur mariage.

Du côté d’Hervé, il est un peu rapide et malgré quelques ratés, il arrive à lui donner du plaisir. Pourtant, Valérie est devenue très pudique, ne le regardant jamais quant elle lui fait une fellation, n’acceptant pas lors d’un cunnilingus de se laisser aller à la jouissance, se contentant seulement du préliminaire, de peur sans doute de « lâcher prise ». En général les seules positions sont, ou le missionnaire, ou elle chevauche son mari, sa position préférée où il peut malaxer ses seins et ses fesses. Peu souvent elle accepte la levrette, de toute façon, Hervé ne tient pas la longueur. Valérie s’exprime peu, quelques gémissements tout au plus quand elle jouit, elle ferme les yeux, la tête un peu en arrière, son cœur s'emballe.


Valérie qui a toujours été très douce avec les s est devenue plus maternelle qu’amante. Le couple, bien qu’ayant une sexualité satisfaisante dans l’ensemble s’est éloigné peu à peu, pensant moins à eux et perdant l’habitude des gestes de tendresse et d’amour qui ne devraient jamais cesser dans un couple. C’est surtout vrai pour Hervé, car Valérie est en manque, même si elle est incapable de le réclamer. Pourtant, elle reste coquette et féminine, bien qu’Hervé lui reproche justement de ne pas l’être suffisamment. C’est vrai qu’il voit trop les choses en noir, mais avec un certain sens de l'humour.


Au fur et à mesure de leurs rencontres sur la piste autour du lac et lors des pauses café, Jean René se confie à Valérie sur ses problèmes de couple. Ils en discutaient comme de vieux amis, puis, cette intimité et ces conversations, ont donné envie à Valérie de se confier à lui. Ce qui devait arriver se produisit quelques mois après, au début de l’année 2010, Jean-René lui a dit qu'il avait des sentiments pour elle, lui volant même un baiser. La mère de famille a été un peu chamboulée, ses hormones se réveillant sans doute, alors qu’elle vient d’avoir quarante-quatre ans. Hervé ne lui faisait plus aucun compliment, peu enclin à montrer sa tendresse, alors que Jean-René lui dit qu'il est prêt à l'aider en passant plus de temps ensemble.


Valérie ne veut pas tromper son mari, mais Jean-René insiste, la couvrant de baisers qu’elle accepte, elle le laisse même caresser et embrasser sa poitrine, mais lorsqu’il fourrage sous sa jupe, elle se reprend, consciente d’avoir été à deux doigts de tromper son mari. Pourtant, elle n’interrompt pas cette relation : elle prend un trouble plaisir à courir devant lui tout en devinant ses yeux rivés sur ses fesses bien mises en valeur dans son short moulant, et elle accepte de se faire tripoter et embrasser sans vouloir lui céder complètement. Elle mouille continuellement et en fait profiter son mari, car durant cette période, sexuellement, elle commence à se lâcher, et prend des initiatives. C’est vrai que sous l’excitation de cette aventure, elle s’est mise à lire des bouquins de psycho sur la sexualité, sur l’orgasme féminin et les positions du Kama Soutra. Voulant sincèrement faire renaître la flamme dans son couple, elle s’achète de la lingerie en satin, une guêpière, et elle se fait épiler, pas la totale, mais le ticket de métro. Elle fait même l'amour sans se faire prier plus ou moins à son initiative. Elle est plus démonstrative dans le plaisir et son mari apprécie bien entendu.

Mais Jean-René devient de plus en plus pressant, un jour dans la voiture après leur habituel jogging, il réussit à la caresser intimement à travers son short, l'amenant rapidement à l'orgasme.

Malgré sa honte et plusieurs refus, elle ne peut alors lui refuser la pareille, elle se retrouve à caresser ce membre bien dur, d'abord à travers le vêtement sportif, puis il a réussi à lui faire enfouir sa main sous l'élastique de son slip.

Affolée par la sensation du vit dans sa main, elle s'est mise à le branler vigoureusement jusqu'à ce que le foutre chaud et épais se répande entre ses doigts alors qu'elle éclate en sanglots.

Pendant ces longs mois, Hervé, bien que méfiant au début, a été moins vigilant, mais elle lui en parlait et ce Jean-René n’avait rien d’un Apollon.
C’est vrai qu’il appelle souvent au domicile du couple, Hervé tombe parfois sur lui au téléphone, ils fixent leurs dates de jogging, n’attirant pas la méfiance de l’époux. Elle dit à son mari qu’une fois, elle lui a fait visiter la maison, il n’est toujours pas méfiant puisqu'elle lui en parle, mais il est tout de même étonné qu'il ait demandé par contre. Puis un jour, il tombe sur lui qui mange à la maison un midi, là Hervé n'était pas au courant. Lorsqu’il est entré directement dans la cuisine alors qu’il avait vu son vélo dans le jardin ; Valérie et Jean René semblaient gênés, elle est devenue blême. Pourtant elle préparait le repas après avoir pris sa douche, ses cheveux étant mouillés. Lui assis, ils discutaient. Les trois protagonistes ont mangé ensembles dans une ambiance pesante.

C’est à partir de là que l’époux a fait attention à son portable qui vibre souvent, puis elle disparaît avec. Avec les factures détaillées, les appels sont nombreux, certains durent plus d'une heure, certains de quelques secondes avant qu'elle ne commence son travail à 7 h à l’hôpital ; certains à sa pause les plus longs, d'autres le soir lorsqu'elle se couche avant son mari, des appels de 15 à 20 mn.

C'est là qu’Hervé tombe sur des messages enregistrés, le type s'épanche sur ses problèmes de couple, il n’en peut plus… Puis, un où il dit qu'il a des sentiments pour elle, que ce qui s'est passé ne se reproduira plus, qu'il veut l'aider pour qu'ils passent plus de temps ensemble, il lui propose de venir manger chez lui à sa pause. Un autre message vocal un soir : « je n'ai pas osé t'appeler sur le fixe à cause de ton mari, dors bien, bisous ».

Hervé est dans tous ses états, submergé par la jalousie, il ne peut s'empêcher d'imaginer Valérie dans les bras de ce type comprenant en même temps que cette situation l'excite aussi.

Après maintes hésitations, il a fini pourtant par mettre les pieds dans le plat. Valérie n’a su quoi lui dire, seulement tomber en pleurs, car lui a t’elle dit minimisant les faits, il ne s’est rien passé, ayant tellement honte de s’être laissée embrasser sans parler du reste.
Furieux mais calme, Hervé a demandé des explications à sa femme, elle lui a dit qu'il avait des problèmes de couple, qu'elle l'aidait et qu'il avait seulement essayé de l'embrasser la dernière fois, elle a pleuré. Elle n’a plus revu Jean René à partir de ce moment, sur la demande expresse de son époux.


Après c'est devenu pire qu'avant, alors que justement depuis plusieurs mois cela allait beaucoup mieux sexuellement entre eux. Hervé, n’a aucune idée de ce qui s'est passé exactement entre eux, peut-être rien, son explication est cohérente mais il aura toujours un doute. Avec le recul il s’est dit qu’il aurait dû laisser faire pour voir ce qui se passerait. En tout cas, cette histoire a eu un impact sur elle. Étrangement, alors que Valérie avait un début de sensations sexuelles épanouies avec son mari, qu’elle n’avait plus ressenties depuis Serge, tout s’est bloqué en elle. À partir de ce moment, elle échappe le plus qu’elle le peut au devoir conjugal et déjà coincée depuis longtemps, maritalement et surtout vis à vis du monde extérieur, elle se réfugie dans ses s et son travail.


Depuis cette cassure, du sexe une ou deux fois par mois, et encore parce que son mari insiste, parfois elle se borne à le sucer, ne veut même pas qu’il s'occupe d'elle, comme si elle n'avait plus de libido, elle veut juste lui faire plaisir ou se débarrasser de la corvée. À une époque, Hervé a essayé de jouer l'indifférent pour voir. Ce fut catastrophique, plus d'un mois sans rapports. Un jour, il a craqué, il lui a dit qu’il se branlait, cela l'a surprise et choquée. Quelques efforts ensuite mais sans suite. Elle ne fait plus trop attention à elle, s’habille en jean le plus souvent.

Valérie, tout en rangeant ses petits carnets dans sa boite à musique, songe que cela fait déjà six ans que cette aventure est arrivée. Son couple, bien que s’entendant pour le quotidien et le suivi des études de leurs s, n’a pas ou peu de vie sentimentale. Hervé, depuis presque le début de leur mariage, a exprimé son envie de voir évoluer leurs pratiques sexuelles, mais sans trop savoir s’y prendre. Elle se demande même s'il n'aurait pas voulu faire des choses qu’elle est incapable d’accepter. Décidément, tous les hommes sont pareils, et là, elle pense à Serge. Elle sait qu’on lui dit être d’un autre temps dans le milieu où elle travaille journellement. Il est vrai que le fantasme chez les hommes des infirmières délurées n’est pas tout à fait faux. Il y en a plus d’une qui se fait sauter par les internes ou même par des patients alités. Sa meilleure amie et collègue Delphine, divorcée, qui a seulement trente-six ans ne s’en prive pas et lui raconte ses nombreuses galipettes avec les médecins, des professeurs chefs de clinique aux jeunes internes faisant leurs débuts.

De son côté Hervé songe qu’il aime sa femme et qu’il n’a jamais voulu prendre de maîtresse. D’ailleurs, il pense qu’il est bien trop timide pour ça. Mais il a besoin de rapports sexuels et il est décidé à faire quelque chose. Il a décidé de se confier à un ami, beaucoup plus âgé que lui, mais qui est encore vert et à qui il connaît une vie sexuelle encore active.


À suivre…

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